
cerise: bonjour, normalement quand vous vous êtes pacsés vous avez signé une convention ou
un contrat et ce devrait être indiqué , par ailleurs,
Le Pacs (Pacte civil de solidarité) a été institué par la loi du 15 novembre 1999. Sa conclusion nécessite la rédaction d'une convention devant être enregistrée au greffe du tribunal d'instance du lieu de résidence commune des partenaires. Lorsque la convention de Pacs est rédigée par un notaire, celui-ci procède à son enregistrement et aux formalités de publicité.
Le régime du Pacs a profondément été modifié depuis le 1er janvier 2007. Désormais, un régime de séparation des patrimoines s'applique de plein droit.
Chacun des partenaires reste donc propriétaire des biens qu'il acquiert avant, pendant et après la conclusion du Pacs.
Ils ont toutefois la possibilité , sous certaines conditions, d'opter pour le régime de l'indivision.
tout dépend de qui est signataire de l'emprunt, si vous êtes tous les deux les emprunteurs alors : en cas de séparation et de fin du Pacs, cette solidarité s'éteint. Pour échapper à un éventuel litige, il est recommandé d'indiquer la part de chacun dans le crédit.
S'il votre ex ne paie rien je ne vois pas en quoi ça le dérange, sinon il faut que vous alliez voir votre banquier et lui demander de faire un acte de désolidarisation sauf qu'il aurait fallu le faire avant votre séparation. Dans le cas d'un divorce (d'une liquidation de régime matrimonial), d'une licitation ou d'une rupture de PACS, il est fortement conseillé d'obtenir cet accord avant toute action.
La désolidarisation n'est pas un droit automatique voire expressément réservé à tout emprunteur. La désolidarisation est acte d'appréciation de la Banque (regard sur la situation financière du débiteur restant, de sa capacité de remboursement etc.). La Banque peut ou ne pas donc accorder une désolidarisation sur le prêt.
En effet, même si elle n'affecte pas nécessairement les droits de propriété (ou parts indivises) détenus par un co-indivisaire sur un bien immobilier, la désolidarisation reste avant tout un acte de droit bancaire. Elle doit être distinguée de l'opération immobilière (licitation, liquidation du régime matrimonial etc) qui relève, elle, du domaine du droit individuel ou du droit de propriété. A noter toutefois que l'on peut être désolidarisé d'un prêt immobilier sans avoir nécessairement des droits de propriété sur un bien immobilier.
Toutefois, l'acte de désolidarisation n'oblige pas la Banque (ou l'organisme prêteur) de renoncer nécessairement à l'article 1215 du Code civil; ladite disposition légale lui permettant, même en cas de réservation expresse (par la Banque) de ses droits entiers au remboursement envers le débiteur restant, conformément à l'article 1285 du Code civil, de répartir contributoirement entre tous les débiteurs, même ceux précédemment déchargés de la solidarité, la portion d'insolvabilité laissée dans ses livres par le débiteur ou l'emprunteur restant.
Pourquoi ne pas demander l'avis d'un expert ? à votre place, j'irai voir une autre banque, en leur laissant entendre que vous êtes pascée et que vous avez le projet de faire un emprunt en commun pour un logement, et vous leur demander toutes les précisions des conséquences si vous veniez un jour à vous séparer, je pense que c'est une bonne idée, et c'est gratuit..Bien cordialement